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Evénement Nous y étions ! Sauvons les piles

La régénération de piles s’invite lors du 3e speed-meeting sur les filières REP en Ile de France

Le 16 février 2016, l’Ordif organisait le 3e speed-meeting sur les filières REP en Ile-de-France.
Electrocycle était présente à la session du matin. Elle y a d’ailleurs pris la parole après qu’une question ait été posée sur les piles. L’un de nos membres, ingénieur et expert sur les piles a développé une invention qui peine à intéresser les fabricants de piles, le ministère de l’environnement et les éco-organismes dédiés aux piles.
Une bonne occasion de se faire remarquer puis de discuter avec les représentants des deux éco-organismes de piles lors d’un speed meeting de 30 minutes.

Nous avons pu récupérer une documentation de présentation de la filière piles (Screlec et Corepile) et échanger de manière conviviale sur les difficultés que rencontraient les éco-organismes.
Nous avons ainsi appris que :

  • La France est couverte par 50 000 points de collecte.
  • L’enjeu n’est pas d’ajouter de nouveaux points de collecte mais de mieux communiquer auprès des citoyens pour qu’ils déstockent leurs piles usagées.
  • La filière piles représente 3% des déchets gérés par l’ensemble des éco-organismes (sociétés privées d’intérêt général ayant reçu une habilitation de l’Etat).
  • Les deux éco-organismes piles bien qu’ayant un chiffre d’affaire (cumulé) de 12 millions d’euros de chiffre d’affaire ne sont pas sur une filière rentable au regard des traitements & de la logistique déployée pour traiter ces déchets dangereux.
  • 1,2 milliards de produits fonctionnant avec des piles sont mis chaque année sur le marché.
  • Les batteries de vélos électriques ne sont pas dans le périmètre de la filière récupération de piles car il n’y a actuellement pas de solution de traitement !
  • En moyenne, une maison individuelle compte en moyenne 85 piles et un appartement dans un immeuble 69.
  • Il y a 25 centres de regroupement, 5 centres de tri et 10 à 15 usines de traitement.
  • Sur 100 piles, en moyenne, 25 se retrouvent dans la nature, 35 sont stockés dans les foyers et 40 sont recyclés (en partie car le taux de recyclage est actuellement de 40%) par la filière.
  • 30 000 t de déchets liés au traitement de piles sont enfouis chaque année dans des centres d’enfouissement.

Pouvons-nous collectivement mieux faire ? Un régénérateur de piles open source serait-il un moyen de faire progresser la cause environnementale ?

Le 29 mars 2016
Cyril Desmidt

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